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(25 ann.); Rouen, imp. de Mégard, in-32.

Alm. rouennais, contenant un plan de Rouen, le tableau complet de toutes les rues de Rouen, etc., 1853; Rouen, Ch. Haulard, in-4.

Alm. populaire de la ville de Rouen et de la S.-Inf., histoire, littérature, arts, industrie, commerce, annonces, avec un tableau alphabétique des rues de Rouen, par tenants et aboutissants, ann. 1854-57; Rouen, imp. de H. Renaux, E. Cagniard et St-Evron, in-16. Alm. rédigé par M. Aillaud, attaché à la rédaction du Journal de Rouen, et renfermant des éphémérides rouennaises. La 1re année porte le titre de: Almanach de la ville de Rouen, etc.

- Alm. de l'émulation chrétienne de Rouen, 1855; Rouen, P. Roussel, 1855, in-18 de 196 p.

-Alm. rouennaís, ou pet. Annuaire pour 1858; Rouen, Lecointe frères, in-32. ST-Lo. Alm. du dép. de la Manche, années 1817, 1818, 1819, 1820 et 1822; St-Lo, J. Elie, in-12.

Ces alm. renferment des détails intéressants snr l'histoire et la statistique du dép. La 1re année a pour titre : Alm. de la Manche, ou l'émulation des muses et des arts. Inter

rompu pendant plusieurs années, il a été
repris en 1829 pendant l'administration de
M. le comte d'Estourmel, sous le titre d'An-
nuaire du département de la Manche.
SÉEZ. Alm. historique et géographique du
diocèse de Séez, contenant la descrip-
tion et les particularités les plus inté-
ressantes de toutes les villes de ce dio-
cèse, avec une idée particulière de la
province de Normandie, le détail de
son parlement, les époques et tarifs
des vingtièmes; diverses autres tables
curieuses et utiles; un précis d'événe-
ments et choses remarquables; plu-
sieurs secrets et remèdes, etc., année
1766; présenté à Mgr Louis-Franç. Néel
de Christot, évêque de Séez; Falaise,
Pitel-Préfontaine, in-24 de 68 ff.

Petit alm. rare et curieux dont Odolant Des-
nos a fourni les matériaux.
-Alm. civil et ecclésiastique du diocèse
de Séez, contenant la description des

litaire, pour l'année 1789; Falaise, Bouquet, in-24 de 140 p.

On trouve dans ce petit volume une descrip

tion de Falaise et de St-Pierre-sur-Dives.

SEINE-INF. (dép. de la) V. Rouen.
Indépendamment de ces almanachs, on en
imprime beaucoup d'autres chaque année
en Normandie. A Rouen, ce sont des Mat-
thieu Lænsberg, sous le titre de : Le Nou-
veau Matthieu de Normandie,-Le Grand
Astrologue neustrien,-Le Nouv. Alm. de la
Normandie,-Le Véritable Matthieu Læns-
berg,- Le Grand Astrologue national,—
L'Astrologue constitutionnel, — L'Alm. des
bons catholiques,— L'Alm. des laboureurs,
etc., etc. A Falaise, ce sont des Etrennes
mignonnes, imp. tant sous cette dénomina-
tion que sous celle d'Etrennes universelles
et de Cadeau des Muses, in-32. Ces livrets
populaires, dont l'origine remonte à l'exis-
tence d'un chanoine de St-Barthélemy de
Liége, vers 1600, se débitent encore par mil-
liers, les uns parmi les habitants de la cam-
pagne, les autres parmi les marins.
ALRED. Aluredi Beverlacensis annales,

sive historia de gestis rerum Britanniæ, Né à Beverley, dans le comté d'York, Anglet., etc. Edente Hearne; Oxon., 1716, in-8.

Alred est mort en 1130. Dans ses Annales,
il donne l'histoire des anciens Bretons, des
Saxons et des Normands, jusqu'à l'année
1129, la 29e du règne de Henri Ier.

AMAND (Masson de St-). V. St-AMAND.
AMANT (de St-). V. St-Amant.
AMANTON (Cl.-Nic.). Notice sur M. de
Boisville, évêque de Dijon; Dijon,
Extr. du Journal de la Côte-d'Or, et tiré à 60
Odobé, 1829, in-8 de 8 p.
exempl., dont 10 sur pap. violet.

AMBOISE (Georges d'), 1er du nom,

archevêque de Rouen, légat du S.-Siége et ministre de Louis XII, naquit au château de Chaumont-sur-Loire en 1460. Archevêque de Rouen en 1493, il mourut à Lyon le 25 mai 1510, et son corps fut transporté à Rouen, où un magnifique tombeau, surmonté de sa statue, lui fut érigé dans la cathédrale. V.sur cet homme d'Etat : De dolendo semperque deplorando reuerendissimi Patris ac Dãi Georgii Ambasiani cardinalis, Galliarum legati, Archiepiscopique Rotomagensis obitu lamentabilis elegia. Epitaphium ejusdem. Impressum Rothomagi, pro Ludovico Bouvet, cum privilegio ne quis alius imprimere audeat sine judicis auctoritate (1510), pet. in-4 de 6 ff. Cette pièce, en vers, doit être de l'année 1510.

principaux lieux de ce diocèse, avec Lettres du roy Louis XII et du cardinal Geor

les noms des personnes qui y composent l'état ecclésiastique, civil et mi

ges d'Amboise, avec plusieurs autres lettres, mémoires et instructions, depuis 1504 jus

ques en 1514; Bruxelles, Fr. Foppens, 1712, 4 vol. in-12, portr. Précieux recueil pour l'hist.secrète et diplom.du règne de Louis XI, publié par Jean Godefroy, procureur du roi au bureau des finances de Lille, et mort le 23 fév. 1732.

Le poème d'Andrelin.- La Pompe funérale, etc. La reception faicte, etc. Les ouv. de Desmontagnes, de Boudier, Legendre, et en outre d'Auvigny, Vies des Hommes illustres de France, t. II, p. 198.Chaufepié, Dictionn. hist., inf.- Talbert (l'abbé), et de Sacy, Eloges du cardinal; Paris, 1776, in-8, sujet de prix proposé par l'Acad. de l'Immaculée conception de la sainte Vierge, fondée à Rouen.

A propos du cardinal d'Amboise, 1er du nom, nous indiquerons :

1o Un portrait du cardinal, gravé par Briot, et un autre portrait s. d. et sans nom d'auteur, représentant le prélat, assis, au milieu d'un encadrement dans lequel sont retracés les principaux évènements de sa vie. Le catal. de la Biblioth. Lyonnaise de M. Coste, 1853, nos 13083-13112, contient la nomenclature des portr. de ce prélat-ministre ; 2o Une médaille de grand module, frappée en 1503. Le revers représente un autel surmonté de la tiarre, qui est accompagnée de deux clefs; la devise Tulit alter honores forme l'exergue.

La riche bibliothèque de Georges d'Amboise, à Gaillon, se composait de deux parties distinctes: 10 Bibliothèque particulière du prélat, d'environ 80 vol.; 2° Collection d'à peu près 140 vol. achetés du roi de Naples Frédéric, qu'il avait contraint de passer en France et à qui il donnait une pension de 30,000 écus, avec la Touraine pour rési; dence (1501). On en trouve le catalogue à la suite du Mém. de M. l'abbé Langlois sur les biblioth. des archev. et du chapitre de Rouen; Acad. de Rouen, 1852, p. 538-552, et dans l'ouv. de M. Deville sur le château de Gaillon.

AMBOISE (Georges d'), 2o du nom, neveu du précédent,cardinal et archevêque de Rouen, de 1510-1550, fut enterré dans son église métropolitaine, à côté de son oncle. Sous son épiscopat fut érigée, de 1542-1544, sur les dessins de Robert Becquet, la pyramide de la cathédrale, qui avait été incendiée le 4 oct. 1514.

AMBRAY (Ch.-Henri d'), chancelier de France et président de la chambre des pairs, sous la Restauration, né à Rouen en 1760, est mort à sa terre de Montigny, le 13 déc. 1829. V. son éloge prononcé à la chambre des pairs par M. de Sémonville,- le supplém. à la Biogr. univ., etc.

AMBROISE (le P.), dit de Lisieux, du lieu de sa naissance, était procureur général des pénitents du tiers-ordre. Interprète de l'Ecri

ture sainte, il composa plusieurs écrits théologiques, et mourut à Rouen le 23 nov. 1630. AMEDÉE (le P.), capucin, né à Bayeux dans le xvie sc., a écrit en latin 2 ouv., l'un sur l'Eloquence chrétienne, Paris, 1672, in-4, l'autre sur la Légitimité du droit d'admettre les fidèles jusqu'au 3o ordre ecclésiastique. Ce religieux mourut en 1676. AMELINE (l'abbé). Vie de M. De la Lande, curé de Grigny, dans le diocèse de Paris, et ancien professeur de philosophie dans l'université de Caen, mort en odeur de sainteté le 25 janv. 1772; Paris, Valeyre le jeune ; Caen et Coutances, chez Le Roy, et Bayeux, chez la ve Briard, 1773, in-12.

AMELINE (Jean-Franç.), professeur d'anatomie à Caen, où il naquit le 28 août 1763; il mourut dans la mème ville, le 3 déc. 1835. V. notice de M. Eudes-Deslonchamps, Mém. de l'académ. de Caen, 1836.

AMÉLIORATION (de l') de la race bovine, et particulièrement en Normandie; Argentan, Barbier, 1850, in-12 de 24 p.

AMIEL_(Marin). Oraison funèbre de Mgr Franç. de Franquetot, duc de Coigny, gouverneur et grand bailli des ville et château de Caen, etc., prononcée dans l'église de S.-Pierre, le 16 fév. 1760; Caen, imp. de J.-Cl. Pyron, 1760, in-4.

Marin Amiel était alors prieur de l'hôtel-Dieu de Caen.

AMIEL (L). Un iconoclaste révolutionnaire; Revue de Rouen, 1838, 2o sem., p. 5-22.

A trait à l'hist. de Bayeux.

AMI (1') de la joie, recueil de chansons grivoises et bachiques, tant anciennes que nouvelles, la plupart inédites ou réimprimées avec des changements et additions, dédié à ceux qui aiment à rire; s. 1.; (Rouen, J. Duval), 1806, in-12.

Ce vol. a été imprimé à petit nombre et seulement pour les amis de l'éditeur, auteur, diton, de cet opuscule.

AMIS (les) de la constitution du Havre à

leurs concitoyens; Havre, Payen, s. d., (vers 1790), in-8.

AMIS (les) de la paix et de la constitution, à la garde nationale et citoyenne de la ville de Rouen; Rouen, P. Seyer et Behourt, s. d. (1790), in-8.

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AMOUR (J. de St-). V. ST-AMOUR. AMYOT (Thom.). Observations on an historical fact supposed to be established by the Bayeux Tapestry, 1818; Archaeologia, t. XIX (1821), p. 88-95. -A defence of the early antiquity of the Bayeux Tapestry, 1819; Archaeologia, t. XIX (1821), p. 192-208. xIx

Dans ces dissertations, l'auteur cherche à réfuter les arguments de l'abbé De la Rue, sur l'âge de ce monument.

A NOS SEIGNEURS de l'assemblée nationale, 11 janv.; Paris, Momoro, s. d. (1790), in-8.

Adresse du comité électif de Bernay, au sujet du rachat des droits féodaux et censuels non supprimés, sans indemnité.

A NOS SEIGNEVRS les commissaires dépvtez par le roy, pour la recherche des vsurpateurs du titre de noble en la province de Normandie; in-4 de 8 p. Imprimé vers 1657, cet écrit concerne principalement les sieurs Maheult et Mallet, professeurs en la faculté de médecine de l'université de Caen, et traite en même temps de ladite université.

ANALYSE des motifs du projet de la déri

vation de la Seine, etc. V. PATTU et POUETRE.

ANCELIN (Dom. Denis), prieur de BonneNouvelle, etc. V. Factum pour Dom Denis Ancelin, etc.

ANCELOT. Discours d'inauguration pour le théâtre du Havre, le 9 octobre 1844 (en vers); Havre, J. Morlent, 1844, grand in-8 de 13 p., orné d'une vue du théâtre; impr. de Carpentier et Ce. -1823-1844. Deux discours d'inauguration du théâtre du Havre, par Ancelot et Casimir Delavigne; Havre, Morlent, 1844, in-8 de 16 p. avec 2 lithog.; imp. de Lenormand de l'Osier. Bernardin de St-Pierre et Casimir Delavigne, poème dithyrambique lu au Havre, le jour de l'inauguration de leurs statues, le 9 août 1852; Rev. de Rouen, 1852, p. 478-487.

ANCELOT (Jacq.-Arsène-Polycarpe-Franç.), membre de l'acad. franç., né au Havre le 9 janv. 1794, rue des Drapiers, 25, est mort à Paris, le 7 septembre 1854.

OEuvres complètes, précédées d'une notice sur sa vie et ses ouvrages, par X.-B. Saintine (Xav.-Boniface); Paris, Delloye, Lecou, 1837, grand in-8.

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1830; Maria Padilla, 1838;

De plusieurs opéras et opéras-comiques; de drames en vers et en prose; de comédies en vers et en prose; de poèmes et de poésies diverses; de romans et de nouvelles. Depuis 1830, Ancelot a donné à différents théâtres plus de 60 vaudevilles, parmi lesquels nous citerons seulement, ayant un titre normand:

La Champmeslé, com. anecdotique en 2 act., et mêlée de chants; en société avec Paul Duport; Paris, Marchant, 1837, gr. in-8 de 20 p.

V.

la Littérature franç. contemp., t. 1or, 1842, p. 37-42. — Funérailles de M. Ancelot, Discours de M. Patin, membre de l'acad. franç., prononcé le 9 sept. 1854; Paris, imp. de F. Didot, 1854, in-4 de 8 p.-Discours prononcé à l'acad. franç. par Ern. Legouvé, le 28 fév. 1856, Moniteur univ. du 6 mars 1856.

Mme Ancelot est auteur elle-mème de plusieurs comédies et de quelques romans estimés.

ANCIEN (1) Comité de Salut public, ou observations sur le rapport des 32 proscrits, par une société de Girondins (Caen, 13 juillet 1793); imp. de la Vérité, rue du Puits-qui-parle, s. d. ANCIENNE et singulière dévotion de la ville d'Evreux (appelée cérémonie de S. Vital); Variétés hist., t. II, p. 360, et Journ.ecclésiast.,1762, juill., p. 79-84. ANCIENS concordats, arrest et reglemens faits entre les administrateurs et les prieur, religieux et religieuses de Î'Hôtel-Dieu de la Madeleine de Roüen; Rouen, Eust. Viret (1672), in-4 de 50p. ANCIENS quadrains normands proposés aux lecteurs de la province de Normandie. Lettre écrite de Paris aux auteurs du Mercure; Mercure, 1746, juin, p. 79-83.

ANDELY (Henri d'), trouvère du xie sc. V. Henri d'ANDELY.

ANDELYS (les). Nicolas Poussin et de Châteaubriant; 1829, in-8..

ANDRÉ de Coutances, trouvère norm. de la fin du XIIe sc., est auteur du Roman de la Resurrection de J.-C., trad. du latin de Nicodemus, et d'une satire en vers de huit syllabes et en quatrins monorimes, sous le titre de: Li Romanz des Franceis, composé avant 1204. Ce poème a été publié d'après un ms. du Musée britann. par M. Jubinal, Nouv. Rec., t. 1, p. 1-17. V. Hist. litt. de la France, t. XXIII (1856), p. 410-412.- De la Rue, Essais sur les bardes, etc., t. 11 (1834), p. 306-308.

ANDRÉ (Yves-Marie), littérateur et idéolologue, né à Châteaulin (Finistère), le 22 mai 1675, mort le 26 fév. 1764, à Caen, où il professa les mathématiques et où il passa les 38 dern. années de sa vie. Ce fut dans cette ville qu'il composa son Essai sur le Beau. La biblioth. de Caen possède la majeure partie de ses mss. V. sur le P. André: Le Père André et Ch. de Quens, notices biog., par Charma; Paris, 1857, in-8, et Le Père André, jésuite, documents inédits pour servir à l'hist. philosophique, religieuse et litt. du XVIIIe sc., publiés par MM. Charma et Mancel; Caen, 1844 et 1857, 2 vol. in-8. ANDRÉ des Vosges (J.-Fr.). Le roy d'Yvetot et la reine de Hongrie; Paris, Prudhomme, 1789, in-8.

Publié sous le pseudonyme de Publius

ANDRÉE (Eug. d'). Observations sur le

caractère des ouvrages du Poussin, communiquées à l'Institut, in-8. ANDRELIN (Fauste). P. Faustus Andrelinus de gestis legati; in-4 de 8 ff. Ce petit poëme en vers élégiaques en l'honneur du cardinal Georges d'Amboise, a été imp. (dit Brunet, t. I, p. 103) avec les caractères de Josse Badius, vers 1508. -Les faictz et gestes de tres reverend pere en Dieu M. le legat, translatez de latin en francoys par maistre Jehan Divry, bachelier en medecine, selon le texte de Fauste Andrelin (en vers); Paris, Jehan Barbier (pour Guill. Eustache), 1508, le xxe iour de may, in-4 goth. de 28 ff. avec fig. en bois. Cet ouv. est ordinairement réuni à un autre ouv. intitulé: Les Triumphes de France, translatés de latin en francoys par Me Jehan Divry, selon le texte de Charles Curre Mamertin; Paris, Guill. Eustache, 1509, in-4 de 54 ff.

Dans ces deux pièces, le texte latin est en marge. La Biblioth. Imp. les possède imp.

sur vélin.

-Ditto, s. 1. n. d., pet. in-8 goth. de 12 ff. Edition non moins rare que ne l'est l'in-4 le texte latin ne s'y trouve pas.

Le légat dont il est ici question est le cardinal Georges d'Amboise Ier.- Fauste Andrelin (ou Andrelini), qui a chanté les victoires des Français en Italie, sous Charles VIII et Louis XII, était chanoine de Bayeux, comme nous le voyons par le titre de quelq.-uns de ses ouv. Il a composé un grand nombre d'opuscules en vers sur des sujets moraux, hist. et légers. Ce poète, né à Forli (Italie) vers le milieu du xve sc., est mort à Paris en 1518. P. Fausti Andrelini foroliviensis hecato distichon, Joanne Vatello, castigatore et paraphraste. Veneunt redonis in edibus Johannis et Juliani Maces et Rollandus Lefranc, ad intersignium divi Johannis evangelistæ; in-4, s. n. d'imp. et s. d., mais par l'épitre dédicatoire de Jean Roger, professeur au collége du Bois, on voit que l'ouv. a dû ètre imprimé à Caen en 1523. (Bibl. de l'abbé De la Rue).

- Rotomagi, Th. Mallard, 1587, in-8. Nous citons ces 2 éditions norm. des 100 distiques d'Andrelin, parce qu'elles sont omises dans le Manuel du Libraire. ANDREU, poète du XIIe sc, né à Coutances. ANDRIEU (Charles). Coutume de Normandie, avec des extraits des édits, déclarations, etc. Nouv. édit., d'après les notes d'Andrieu; Rouen, Richard Lallemant, 1762, in-18.

Né dans le pays de Caux, au commencement

du XVIIIe sc., Andrieu était syndic et doyen des procureurs au parlement de Rouen. Les édit. antérieures de la coutume annotée par ce jurisconsulte datent de 1746, 53, 54, 57, 60.

ANEAU (Barthél.). V. Lyon marchant, etc. ANECDOTES ecclésiastiques du diocèse de Bayeux, tirées des registres de l'officialité et d'autres documents authentiques; Caen, imp. de T. Chalopin, 1831, in-8 de 69 p.

Tiré à 25 exempl. seulement. L'éditeur et compilateur de cet ouvrage, M. Fréd. Pluquet, aurait mieux fait, ce nous semble, de laisser dans l'oubli des faits honteux qu'il est dangereux de faire connaître. Ces faits dépassent de beaucoup en scandale quelques-uns ceux dévoilés par l'archevêque Eudes Rigaud.

ANECDOTES ecclésiastiques et curieuses la morale des jésuites est dénoncée à l'église par les curés de Rouen; (s. 1.), 1764, in-12.

ANECDOTES ecclésiastiques, jésuitiques du diocèse de Rouen, etc., 1760-62. V. Sonnes.

ANFRAY (l'abbé). Galerie Havraise;

1

Winchester, Jacq. Robbins, 17641802, in-4.

L'abbé Guill. Anfray, né au Havre, le 25 août 1731, termina sa carrière dans sa ville natale, le 16 sept. 1807. Ce fut pendant son exil en Angleterre qu'il composa la Galerie Havraise, série de biographies sans pagination suivie. V. LEVÉE, Biog. havraise. ANGE (Michel), capucin et controversiste, né à Rouen, est mort vers 1670. Il est auteur de plusieurs ouv. dont Vérité de la foi catholique; Rouen, 1659, in-8.

ANGER (Michel), imp.-lib. V. ANGIER. ANGERVILLE (Mathias). Discours prononcé le 3 nov. 1808, à l'ouverture de la séance de la Soc. libre d'émulation de Rouen; Rouen, P. Periaux, 1808, in-8.

ANGERVILLE, conseiller de préfecture de la S.-Inf. durant longues années,ami des sciences et des arts, naquit à Vimoutiers (Orne) et mourut à Rouen le 13 mars 1817, dans un âge assez avancé.

ANGIER on ANGER (Michel), imp.-lib. a Rouen et à Caen, de 1502-1545. Associé de Richart Rogerie, rue du Grand-Maulévrier, à Rouen, Angier fut ensuite, en 1508, libraire-juré et relieur de l'université de Caen, où il demeurait, paroisse St-Pierre, près le pont St-Pierre. Nous trouvons également son adresse à Caen, devant les grandes écoles, et dans le voisinage des Frères Franciscains, et aussi près des Cordeliers, à l'enseigne du Mont-St-Michel, Ad intersignium montis Sancti-Michalis Archangeli juxta Cordigeros. On voit encore à Caen, à l'angle de la rue aux Namps, nommée aussi de la Peufferie, et de celle des Cordeliers, la maison qu'habita pendant près de 25 ans Michel Angier. Cet artiste naquit à Devèze, dans le diocèse d'Angers, et vint à Caen en 1499 faire son apprentissage chez Robert Macé, imprimeur distingué, dont il fut l'un des élèves les plus habiles. Il est difficile d'assigner l'époque précise où le jeune Angevin commença soit à exercer l'imprimerie, soit à publier des livres pour son propre compte; nous ne pouvons remonter au delà de 1502. De 1508 à 1520, il demeura sur la paroisse St-Pierre, près le pont de ce nom. Ce fut à partir de cette époque jusqu'en 1545 qu'il habita au haut de la rue aux Namps.

Il eut plus tard pour associés, dans quelques publications, Girard Angier, son fils, Jacques Berthelot et Denis Bouvet à Caen, Richard Macé à Rouen, Jean Macé à Rennes, Charles de Bogne et Clément Alexandre à Angers. Cet éditeur, l'un des plus féconds durant la première moitié du XVIe sc., épousa Marie d'Auge dont il n'eut qu'un

seul enfant du nom de Girard, dont nous venons de parler.

Michel Angier, en 1531, fonda le vin de Pâques à St-Sauveur, et les paroissiens, en raison de son prénom, donnèrent le nom de St-Michel à l'une des chapelles des bas côtés du chœur de cette église qu'on bâtissait alors. Après avoir rempli les fonctions d'échevin de la ville, en 1564, il mourut vers 1566, et fut enterré dans ladite chapelle, ainsi que sa femme.

La devise de la société Richart Rogerie et Michel Angier, était : Spes nostra in Domino. La marque de ces libraires reproduit cette devise; elle donne les initiales des deux prénoms M. R., sur un écusson que porte dans demi-déses serres un aigle, aux ailes ployées. Dessous, trois personnages, assez grossièrement dessinés, représentent un seigneur revêtu d'hermine, au milieu de deux paysans: l'un lui offre une pièce de monnaie, et l'autre, à genoux, une pétition. Les noms de Michel Anger et Richart Rogerie sont placés dans le bas du cadre. La marque de Michel Angier, seul, représente, par allusion à son prénom, S. Michel terrassant le diable; deux anges tiennent un écusson, lequel porte une croix et les initiales M. A. Sa devise est: Bonu è sperare in dno.

On rencontre cette marque avec de légères variantes; ainsi l'archange tient son épée presque droite, les contours de l'écusson forment 8 pans, la figure du démon, quoique tirant la langue, est moins horrible. La devise Bonu est sperare in Domino sur un listel, et en caractères plus gros que ne le sont ceux de la marque décrite ci-dessus, occupe la partie supérieure du dessin, en passant derrière la tête de S. Michel. Cette seconde marque est plus petite que la première. GIRARD ANGIER, son fils (peut-être son petitfils, si l'on en croit la désignation de nepos, qu'on lit dans les anc. registres de l'univ. de Caen), libraire à Caen, de 1526-1539, demeurait en cette ville, près le collége Du Bois. En 1527 et années suiv., nous le trouvons associé de Michel Angier et de Jacques Berthelot, résidant à Caen, à l'enseigne du Mont-St-Michel, près les Cordeliers, et à Rouen, rue Grand-Pont, devant l'église St-Martin.

Cette famille prit le nom d'Angier, de son origine Angevine. (V. PANZER, t. VI, p. 344, et De la Rue, Essais sur la ville de Caen, 1820, t. 1er, p. 199 et suiv.)

ANGIER (Paul), né à Carentan, dans le xvie sc., a publié un poème intitulé: L'experience de M. Paul Angier, carentennois, contenant vne brefue defence en la personne de l'honneste amant pour l'amye de court contre la contr'amye. Ce poème occupe les p. 201-236 du recueil intitulé: Opuscules d'amour, par Heroet, La Borderie, et avtres

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