Traité de numismatique du moyen âge, Volume 1

Front Cover
Ernest Leroux, 1891 - 1459 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 59 - , est personnifiée par un guerrier marchant , tenant de la main droite une lance et de la gauche un...
Page 99 - Essai sur la numismatique mérovingienne comparée à la géographie de Grégoire de Tours.
Page 193 - ... n'ya point d'autre dieu. Loin de sa gloire les divinités qu'ils lui associent ! 32. Ils veulent éteindre la lumière de Dieu avec leurs bouches; mais Dieu ne veut que rendre sa lumière plus parfaite, dussent les infidèles en concevoir du dépit. 33. C'est lui qui a envoyé son apôtre avec la direction et la vraie religion, pour élever celle-ci au-dessus de toutes les autres religions, dussent les idolâtres en concevoir du dépit. 34. 0 croyants! un grand nombre de docteurs et de moines...
Page lii - Lorsqu'une brève était terminée, elle était remise aux gardes, qui y prenaient encore, au hasard, un certain nombre de pièces qu'ils soumettaient à l'essayeur. Celui-ci les analysait, et, dans une petite cédule de parchemin, constatait le titre réel et le poids des pièces fabriquées. Si les remèdes n'étaient pas dépassés, les gardes en faisaient la délivrance, c'est le terme employé „au maître particulier, qui les émettait définitivement.
Page 97 - ... etc., à recevoir au besoin, en paiement, des prestations en nature, des monnaies étrangères ou anciennes, des métaux au poids, et à rendre le montant de ses recettes ou de ses fermages en espèces monnayées sur place et portant avec elles une signature qui servait de garantie à leur titre et à leur valeur et un nom de lieu qui en rappelait l'origine.
Page lii - ... close et scellée du sceau du maître et des gardes, laquelle, une fois arrêtée, devait être envoyée à la Chambre des monnaies de Paris, pour être jugée par les généraux maîtres. Si, par ce jugement, le titre était reconnu faible, la boîte était dite escharce, et le maître et les gardes étaient mis à l'amende; de même, si elle était faible de poids. Il y avait toutefois une certaine tolérance, nommée remède, dont on tenait compte au maître particulier. Lorsqu'une brève...
Page 95 - Lorsqu'il y avait un impôt à lever, le domestique du palais, accompagné d'un monnayer, parcourait les pays auxquels le tribut était imposé : ils percevaient en métal la valeur demandée, puis s'arrêtant lorsque leur collecte était assez considérable, le monnayer frappait des tiers de sou...
Page xlvii - Le maître particulier, nommé le plus souvent aux enchères et à la chandelle (c'est ainsi qu'on désignait les adjudications à l'extinction des feux), était chargé de la direction de l'atelier, dont toutes les dépenses matérielles restaient à sa charge. Dans le bail plus ou moins long qui lui était octroyé, il devait fixer son faifort, c'est-à-dire le nombre de marcs d'or qu'il devait monnayer dans chaque année de son bail, aussi bien que celui des marcs ¿'œuvre; ce dernier nom désignait...
Page lii - Quand une ou plusieurs brèves avaient passé sous le marteau des monnayers, on avait mis en boîte une des pièces frappées et prise au hasard sur un certain nombre, fixé à l'avance, de pièces semblables, soit d'or, de blanc ou de noir. Ces boîtes étaient une sorte de tirelire, parfaitement close et scellée du sceau du maître et des gardes, laquelle, une fois arrêtée, devait être envoyée à la Chambre des monnaies de Paris, pour être jugée par les généraux maîtres. Si, par ce jugement,...
Page 291 - En 1053, ces deux princes furent dépossédés par le pape Léon IX que l'empereur Henri III avait fait vicaire et seigneur de Bénévent; ils furent rétablis l'année suivante.

Bibliographic information