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persuade me that you will not be displeased with it. Permit me, madam, to assure you of the sentiments of my heart, and of the esteem and veneration with which I shall ever be, Madam,

Yours ever.

LETTER VII.

From Lord Byron to Doctor Pigot.

My dear Doctor,

Newport Pagnell, August 2nd, 1814.

My poor mother died yesterday! and I am on my way from town to attend her to the family vault. I heard one day of her illness, and the next of her death. — Thank God, her last moments were tranquil. I am told she was in little pain, and not aware of her situation. I now feel the truth of Mr. Gray's observation “That we can only have one mother. - Peace be with her! I have to thank you for your expressions of regard, and as in six weeks I shall be in Lancashire on business, I may extend to Liverpool and Chester, at least I shall endeavour.

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I shall remain at Newstead the greater part of this month, where I shall be happy to hear from you after (1) my two years' absence in the East.

I am, dear Pigot, yours very truly..

BYRON.

(1) Comparez avec le français en regard où se trouve l'expression d'autant plus que, qu'on peut rendre en anglais par so much the more so, ou par the

more 80.

madame, que je vous assure (1) des sentiments de mon cœur, de l'estime et de la vénération avec lesquelles je serai toute ma vie, madame,

Votre, etc.

LETTRE VII.

De lord Byron au docteur Pigot.

Mon cher docteur,

Newport Pagnell, 2 août 1811.

Ma pauvre mère est morte hier! et je suis parti de Londres pour aller accompagner ce qui reste d'elle, à la sépulture de famille. J'ai appris sa maladie un jour, et sa mort le lendemain. Grâce à Dieu, ses derniers moments ont été fort tranquilles. On m'assure qu'elle a peu souffert, et qu'elle ne connaissait pas le danger de sa position. Je reconnais aujourd'hui toute la vérité de l'observation de M. Gray: Que nous ne pouvons avoir qu'une mère. » Qu'elle repose en paix ! J'ai à vous remercier de vos témoignages d'intérêt; et comme dans six semaines je dois aller dans le Lancashire pour affaires, je pousserai (2) peut-être jusqu'à Liverpool et Chester, du moins je tâcherai.

Je resterai la plus grande partie de ce mois à Newstead, où je serai charmé de recevoir de vos nouvelles, d'autant plus que j'en ai été privé pendant les deux années qu'a duré mon voyage d'Orient.

Je suis, mon cher Pigot, etc.

BYRON.

(1) On ne pourrait en anglais mettre le subjonctif après un verbe à l'impératif. Ce mode se forme de l'impératif en retranchant la préposition to; le pronom qui suit doit être à l'accusatif, et le verbe gouverné par l'impératif se met à l'infinitif. Voyez la partie anglaise.

(2) Je pousseras, pour je continuerai mon voyage.

LETTER VIII.

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From Lord Byron to Mr. Dallas.

Newstead Abbey, August 12th, 1811.

Peace be with the dead! Regret cannot wake them. With a sigh to the departed, let us resume the dull business of life, in the certainty that we also shall have our repose. Besides her who gave me being, I have lost more than one who made that being tolerable. But let this pass -we shall one day pass along with the rest the world is too full of such things, and our very sorrow is selfish.

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I received a letter from you, which my late occupation prevented me from duly noticing. I hope your friends and family will long hold together (1). I shall be glad to hear from you, on business, on common-place, or any thing, or nothing but death-I am already too familiar with the dead. It is strange that I look on the skulls which stand beside me (I have always had four in my study) without emotion, but I cannot strip the features of those I have known, of their fleshy covering, even in idea, without a hideous sensation; but the worms are less ceremonious. Surely the Romans did well when they burned the dead. I shall be happy to hear from you, and am

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Yours, etc.

BYRON.

(1) To hold together, se tenir ensemble, ne pas se séparer, ne pas être sé

paré.

LETTRE VIII.

De lord Byron à M. Dallas.

Newstead Abbey, 12 août 1811.

Que la paix soit avec les morts! Le regret ne saurait les réveiller. Après avoir donné un soupir à ceux qui ont quitté cette vie, reprenons-en les ennuyeuses occupations, dans la certitude où nous sommes que nous aussi nous aurons un jour notre repos. Outre celle qui m'avait donné l'existence, j'ai perdu la plus grande partie de ceux qui me la (1) rendaient supportable. Mais allons..., nous passerons un jour ou un autre comme tout le reste... Le monde est trop plein de ces sortes de choses, et notre chagrin même est égoïste.

J'ai reçu une lettre de vous, à laquelle mes dernières occupations m'ont empêché de répondre ainsi qu'il aurait convenu. J'espère que vos parents et vos amis ne seront pas de sitôt séparés. Je serais charmé de recevoir une lettre de vous parlez-moi d'affaires, de sujets communs, de quelque chose ou de rien, de tout ce que vous voudrez, excepté la mort; j'en ai plus que je n'en puis supporter. C'est une chose étonnante je regarde sans émotion les crânes qui sont sous mes yeux (j'en ai toujours quatre dans mon cabinet d'étude), et je ne puis, même par la pensée, dépouiller de leur enveloppe charnue les traits de ceux que j'ai connus, sans éprouver (2) une horrible sensation; mais les vers n'y font pas tant de cérémonie! Sûrement les Romains avaient raison de brûler leurs morts... Je serai charmé de recevoir de vos nouvelles, et suis

Le vôtre,

(1) La, pour elle, cette existence.

(2) Eprouver se dit en anglais to experience.

BYRON.

LETTER IX.

Lady Montague to Lady Rich.

Cologne, Aug. 16th, 1716.

If my lady Rich could have any notions of the fatigues that I have suffered these two last days, I am sure she would own (1) it a great proof of regard that I now sit down (2) to write to her. We hired horses from N. hither, not having the conveniency of the post, and found but very indifferent accommodations at Reinberg, our first stage; but it was nothing to what I suffered yesterday. We were in hopes to reach Cologne; our horses tired at Stamel, three hours from it, where I was forced to pass the night in my clothes, in a room not at all better than a hovel; for though I have my bed with me, I had no mind to undress, where the wind came from a thousand places. We left this wretched lodging at day break, and about six this morning arrived here, where I got immediately into bed. I slept so well for three hours, that I found myself quite recovered, and have had spirits enough to go and (3) see all that is curious in the town; that is to say the churches, for there is nothing else worth seeing. This is a very large town, but the most part of it is old built. The Jesuits' church,

(1) To own, v. a., avouer, confesser, posséder, être le propriétaire. Ex. To own a fault, confesser une faute: to own a house, posséder une maison. Du verbe on a formé le substantif owner, propriétaire. Quand il n'est pas question de propriété, il vaut mieux se servir de to confess ou to acknowledge.

(2) To sit down, s'asseoir; down exprime l'action de se baisser pour s'asseoir. On dit à l'impératif sit up, pour tenez-vous comme il faut sur votre siége.

(5) To go and see; les verbes de mouvement exigeut la conjonction and, ou la préposition to, devant l'infinitif qui suit; alors la conjonction remplace le signe to. Ex. Will you come and dine with me? voulez-vous venir diner avec moi? Mais si au lieu du verbe on se sert du substantif, il faut employer le signe to. Ex. Will you come to dinner? ete.

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